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Couple: KakashixIruka.
Disclamer: Les personnages ne m'appartiennent pas.
Genre: yaoi, à peine un lime je pense...
Chapitre: 2 pour le moment! ^.^
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Le soleil se couchait paresseusement sur le village caché de Konoha, rafraîchissant sensiblement l’air chaud de cette fin d’été, les rayons de l’astre donnaient une ambiance presque magique au village du feu, la poussière des routes dansant dans l’air immobile. Les oiseaux ne chantaient pas, assommés par la chaleur et cherchaient refuge dans les arbres. Les rares personnes dehors marchaient la tête basse, d’un pas lent et fatigué. C’était un de ces jours pénibles, où tout arrive de travers ; le réveil qui ne sonne pas, le café qui bouille, les élèves deviennent insupportables à cause du beau temps et de la chaleur… Une chaleur lourde, qui avait le don de mettre les nerfs à fleurs de peau et même mettre en rogne facilement quelqu’un de pourtant calme.

- CA SUFFIT !!! CONTRÔLE SURPRISE !!!

Umino Iruka, chuunin de Konoha et enseignant aux futurs genins, venait de briser le silence relatif de l’Académie. Le jeune homme alors âgé de 27 ans, fusillait de son regard chocolat, sa classe qui chahutait depuis les premières heures de cours. Debout derrière son bureau, Iruka avait posé à plat ses mains sur le meuble et scrutait le visage de chaque enfant, dans un silence qui s’alourdissait de minute en minute. Poussant un soupir, le chuunin se redressa et croisa les bras sur son torse, tachant de garder un air sévère et surtout de ne pas se laisser attendrir par les mines suppliantes de ses élèves, une veine palpitante à la tempe droite. Il voulait bien être gentil, clément et tout ce qu’on voulait, mais lui aussi souffrait de la température et ne demandait pas grand-chose : de l’attention et du calme…

Le chuunin remit en place son bandeau frontal et soupira, sa colère retombant rapidement, mais ça ne voulait pas dire qu’il allait laisser passer un tel manque de discipline. Contournant son bureau, Iruka vint se poster devant ses élèves et décroisa les bras pour poser ses mains sur ses hanches, savourant le silence anxieux que respectaient les enfants. Il n’allait pas leur faire une interrogation, il faisait trop chaud pour cela et il avait déjà bien assez de travail !


- Vous êtes de futurs ninjas de Konoha et c’est ainsi que vous vous comportez ? Ce n’est pas une façon d’agir, la température ne doit pas influencer votre comportement et encore moins votre capacité de concentration ! Les cours que vous avez présentement sont très importants pour la suite de vos études, ce que vous apprenez ici vous servira obligatoirement pour la suite, ce sont des bases solides qui vous aideront à apprendre d’autres techniques.

Le chuunin observa encore une fois ses élèves, sont sermon passé. S’asseyant sur le rebord de son bureau, Iruka se gratta le coin du nez en réfléchissant, comment leur faire passer le message ? Il esquissa un petit sourire, rassurant bon nombre d’élèves sur la suite des évènements. Tous le connaissaient assez bien et savez que ses colères ne duraient jamais longtemps.

- Savez vous au moins pourquoi Konoha est représenté par une feuille alors que nous somme du pays du feu ? Les ninjas du pays du sable ont un sablier comme un symbole par exemple…

Plusieurs enfants froncèrent les sourcils et secouèrent négativement la tête. D’autres haussèrent les épaules dans une attitude de je-m’en-foutisme et certains se rendormir sur leur banc. Le brun se leva et alla ouvrir la fenêtre et cueillit une feuille sur une branche, dérangeant un rossignol. Dans son dos, un élève mima le geste de le pousser en avant et se prit une taloche par une petite blonde attentive. Se retournant, Iruka montra clairement la feuille d’un vert tendre et expliqua :

- Il y a de nombreuses années, les jeunes genins musclaient leur volonté avec ceci. Ils posaient sur leur front une feuille et concentraient leur chakra pour la garder coller contre la peau. Ensuite, ils pratiquaient d’autres exercices. Au fil des années, la feuille est devenu le symbole de Konoha et les ninjas portent ces bandeaux… Nous sommes connus pour être l’un des villages le plus puissant, nous nous devons de faire honneur à cette réputation et prouver notre force ! En venant ici, vous désirez devenir un ninja, alors n’oubliez pas qu’il ne s’agit pas d’un jeu et que la moindre inattention peu coûter cher.

La sonnerie annonçant la fin des cours résonna et les enfants s’éparpillèrent comme une volée d’oiseaux, souhaitant une bonne fin de journée au chuunin qui leur accorda un de ses sourires attendrit. Passant derrière son bureau, Iruka poussa un profond soupir et commença à ranger ses affaires, son regard chocolat perdant de sa brillance pour se faire plus terne et mélancolique. Ca ne faisait que quelques jours que les cours avaient pu reprendre, le village ayant enfin renfloué un tant soit peu ses coffres après l’attaque d’Orochimaru lors de l’examen. Les habitants avaient encore du mal à s’en remettre et plusieurs portaient encore le deuil. Les ninjas avaient dû, malgré les pertes, accepter le même nombre de mission afin de dissimuler la faiblesse du village et les cours n’avaient pu être suivis. Sans le secours et l’intelligence du nouvel Hokage, le village aurait pu connaître d’autres attaques ou un boycottage qui auraient signifiés sa perte.

Secouant doucement la tête, Iruka prit dans ses bras son tas de document et bailla largement, dissimulant mollement derrière une main sa fatigue évidente. Pâle et les yeux cernés, le jeune professeur était au bout du rouleau mais il n’avait pas le droit de se plaindre. Il n’était qu’un ninja ordinaire, les junins enduraient bien pires ces derniers temps. Sans le vouloir, ses pensées dérivèrent sur Kakashi… Ou se trouvait l’argenté ? Sûrement dans une mission de classe A. Iruka ne comptait plus les jours durant lesquelles il avait vainement attendu le ninja et s’était perdu dans les abîmes tortueux de son esprit intoxiqué de célibataire… Son regard se posa sur la fenêtre et il poussa un énième soupir, se maudissant intérieurement. Kakashi n’était qu’un ami et encore, une connaissance connu tout simplement parce qu’ils avaient eut Naruto, Sakura et Sasuke comme élèves. Et eux, qu’étaient ils devenus ? Iruka détourna l regard de la fenêtre et fit coulisser la porte, jonglant habilement avec sa pile de dossier. Naruto était en apprentissage avec Jiraya, Sakura avec Tsunade afin de devenir une medico-nin et quand à Sasuke… Il avait choisit son chemin.

Le chuunin secoua à nouveau la tête, continuant sa route en fixant le vague, se retenant plusieurs fois de bailler allègrement, comme il aimerait se prélasser aux sources et passer une vraie nuit de sommeil ! Mais il avait encore beaucoup trop de travail à faire et ne pouvait pas se permettre de rêvasser et de se reposer plus que nécessaire. Secouant doucement la tête, Iruka sortit de l’académie, lâchant aussitôt un grognement en sentant le soleil lui tomber impitoyablement dessus et longea les murs dans l’ombre chiche jusqu'à son appartement. Jonglant une fois de plus avec ses dossiers, le ninja parvint à ouvrir la porte et entra chez lui, refermant derrière lui d’un coup de pied. Posant la pile sur le bureau de sa chambre, Iruka se dirigea ensuite dans la cuisine en ayant enlevé au préalable son gilet, ne gardant que son haut de soie noire. Ouvrant le frigot, le chuunin se servit un verre d’eau et retourna dans la chambre, ouvrant la fenêtre et commença à travailler mécaniquement, lisant les rapports, les classant pour ensuite attribuer d’autres ordres de missions.

Un regard était posé sur lui… Iruka le sentait parfaitement mais n’éprouvait aucun sentiment de danger, bien au contraire. Entrouvrant les yeux, le chuunin se les frotta à la façon d’un enfant tout en esquissant un petit sourire rêveur. Son rêve avait été doux. Il se redressa pourtant sur sa chaise, observant avec ennuis son travail délaissé : parchemin étalés, dossiers vomissant leurs feuilles noircis d’encre... Il s’était bel et bien endormit, alors qu’elle heure pouvait il bien être ? Tournant la tête vers la fenêtre afin de constater approximativement de l’heure, Iruka cligna des yeux, nullement surprit d’apercevoir une silhouette se dessiner sous le clair de lune dans un arbre, non loin. Se levant, le brun s’approcha de la fenêtre et s’y accouda, observant l’ombre accroupit et souffla avec amusement en reconnaissant parfaitement la silhouette indistincte.


- Je suis content de te revoir.

L’ombre disparut pour réapparaître accroupit sur le rebord de la fenêtre, une main posée sur l’encadré en bois et l’autre enlevant le bandeau qui dissimulait une partie du visage. Iruka se recula légèrement et leva les yeux vers le ninja, se perdant dans un orbe aussi gris qu’un orage alors que l’autre possédait des couleurs sanglantes et froides. Et pourtant, l’un comme l’autre pétillaient d’amusement alors qu’un sourire se devinait parfaitement sous le fin tissu noir qui cachait tout le bas du visage. L’homme descendit de la fenêtre, entrant dans la chambre pour venir s’asseoir sur le lit avec un discret soupir de lassitude. Iruka ne protesta pas, connaissant bien Kakashi pour ses habitudes ainsi que son comportement et se contenta d’un de ses sourires en demandant poliment :

- Veux-tu boire quelque chose ?

Le junin secoua négativement la tête et se laissa aller sur le matelas, fermant un bref instant les yeux tout en redressant une main pour se la passer dans les cheveux. Iruka resta immobile près de la fenêtre à le contempler et finit par venir s’asseoir près de lui. Quel était le terme exact de leur relation ? Il n’arrivait pas à cerner ce qui arrivait parfois… C’était tellement étrange, comme en ce moment même. Ils restaient tout deux silencieux, à fixer le vide, la présence de l’un suffisant à l’autre dans une douce quiétude, une bulle se formant autour d’eux pour les y enfermer jusqu’au départ de l’un d’eux... Combien de temps allait durer cette pause cette fois ci ? Quelques heures ou quelques jours ? Le dauphin (1) sentit une étrange tristesse l’envahir et elle se retranscrit sur ses traits délicats, il n’aimait pas être seul. Depuis son enfance, il faisait le pitre pour qu’on le remarque… A présent, il était professeur et devait s’occuper d’enfants, ce à quoi il prenait beaucoup de plaisir, mais le soir il était toujours seul.

Iruka était assit de profil à Kakashi et l’argenté avait légèrement tourné la tête afin de le détailler à loisir, appréciant un peu plus la compréhension et la douce tranquillité du brun. Iruka ne posait pas de question sur ses missions, sur ce qu’il ressentait, sur son masque… Le chuunin se contentait d’accepter sa différence, de le réconforter en lui offrant ses éternels sourires. Bien sûr, parfois ils s’embrouillaient, comme lors de l’examen où Iruka avait protesté contre son choix de proposer l’équipe n°7, mais ça ne durait jamais longtemps et bientôt le dauphin souriait à nouveau. Kakashi fronça les sourcils en remarquant l’expression peinte sur le visage du brun et se redressa, tendant une main pour effleurer sa joue et finalement l’y laisser. Il ne savait pourquoi, mais il n’aimait pas le voir ainsi, c’était tellement rare que ça en était bien plus inquiétant et douloureux.

- Qu’y a-t-il, Iruka-san ?

Sa voix chaude et calme brisa le silence, faisant légèrement tressaillir le chuunin qui posa un regard surprit sur Kakashi. Ce qu’il avait ? Pouvait il seulement le lui dire ? Rougissant légèrement, Iruka détourna le regard sans pour autant bouger, ne voulant pas se soustraire au contact contre sa joue. Fermant un instant les yeux, le dauphin sentit le matelas bouger alors que le junin se rapprochait de lui, la main glissant sur sa nuque, venant la chatouiller d’une furtive caresse. N’osant bouger, Iruka se crispa sensiblement lorsque deux bras musclés l’enlacèrent au niveau des épaules et l’attirèrent contre le torse de Kakashi. Voilà un de ces moments étranges qui troublaient les limites que le brun pensait avoir pu délimiter avec l’argenté. Se laissant aller contre le corps de son ami, Iruka resta encore un moment silencieux avant de souffler :

- Je repense à tous ces morts mais surtout aux conséquences. Et… Je n’arrive pas à comprendre. Comme si Kyûbi n’avait pas suffit à faire souffrir, il faut en plus…
- Pourquoi es-tu devenu un ninja ?

Le ton morne de Kakashi fit se raidir légèrement le chuunin qui tenta de se reculer mais l’étreinte se resserra fermement, l’empêchant de fuir. Pourquoi était il devenu ninja ? Il avait voulu devenir plus fort, se trouver un but et être reconnu… Orphelin, il ne reste plus grand-chose. Iruka entrouvrit les yeux et redressa la tête, croisant et ancrant son regard dans celui du junin, fasciné par ce regard vairon et brûlant d’une étrange lueur, sans remarquer la proximité de leurs visages ni l’étrangeté de cette soudaine étreinte.

- Je ne sais plus vraiment… Je voulais servir Konoha mais lorsque j’ai tué mon premier adversaire, je me souviens d’en avoir éprouvé de la répugnance et plus encore lorsque mon maître passa sa main dans mes cheveux pour me féliciter. Sa voix se fit, sur les derniers mots, qu’un murmure pratiquement inaudible.
- …
- Je dois paraître faible à tes yeux, non ? Souffla le dauphin avec amertume.

L’air chaud de la nuit faisait chanter les grillons alors que Kakashi observait en silence le brun encore lové dans ses bras. Il ne voulait pas le lâcher, le laisser encore fuir, se réfugier derrière ses sourires et son travail. Le sentir contre lui, se noyer dans la chaleur de ses yeux, apportait à l’argenté un sentiment de bien être et de calme mais pourtant… Malgré ce qu’il ressentait pour Iruka, il ne pu s’empêcher de dire d’une voix sèche, son regard devenant froid et perçant :


- Effectivement. Si tu es un ninja, tuer ne doit pas te poser de problème. Si tu hésites dans une mission, tu mets en péril la vie de tout tes coéquipiers. Alors oui, tu es faible Iruka.

Le chuunin écarquilla les yeux, le souffle coupé par ce qu’il venait d’entendre. Pourquoi Kakashi lui parlait il de cette façon ? Baissant vivement le regard, Iruka se dégagea brusquement de l’étreinte de l’argenté et esquissa un sourire attristé. A quoi s’était il attendu ? Quel idiot d’avoir pensé que… Il secoua doucement la tête et se redressa, ne voulant plus sentir cette présence qui lui brûlait la peau. Croisant les bras sur son ventre tout en se penchant légèrement en avant, le dauphin souffla d’un ton amer :


- Tu peux partir, j’ai encore beaucoup de travail et tu dois te reposer avant ta prochaine mission.
- Iruka-san…

L’interpellé tourna la tête vers le junin et se recomposa un visage aimable et souriant. En cet instant, il avait presque envie de pleurer mais ce n’était pas le comportement d’un ninja, ni celui de laisser transparaître ses émotions… D’ailleurs, Iruka ne voulait plus souffrir, alors autant en finir tout de suite plutôt que de se faire d’autres illusions. L’air mal à l’aise, le chuunin se gratta le coin du nez et rajouta :

- Je suis content de t’avoir revu, Kakashi-san, mais ça serait mieux si tu cessais de venir ici aussi tard. Nous n’avons plus le temps pour ça…

Ainsi c’est ce qu’il voulait ? L’argenté leva les yeux vers lui et l’observa un moment en silence, son regard s’assombrissant. Non… Il ne le laisserait pas fuir une fois de plus, non seulement pour le chuunin mais aussi pour lui. Kakashi ne voulait pas se retrouver à nouveau seul, à présent qu’il connaissait le goût de la compagnie et de la confidence, il ne voulait pas le perdre. Il avait déjà connu la souffrance d’une séparation brutale et sanglante et il sentait que celle là serait encore plus douloureuse, empreinte de remord et de regrets. Le ninja se leva lentement et s’approcha du brun tel un félin, l’observant perdre son sourire pour voir fleurir sur son visage une expression d’inquiétude. Comme ce chuunin pouvait être expressif ! Se retrouvant à un mètre du brun, Kakashi cessa d’avancer et le contempla un instant avant de détourner la tête vers la fenêtre. Iruka qu’en à lui, détailla le profil du junin et sentit son cœur louper un battement alors que son ventre semblait se remplir de plomb.


- Pourquoi fuir la réalité ? Tu es effectivement faible Iruka, mais c’est aussi ta force. Tu sais t’occuper des enfants, dompter des petits monstres comme Naruto. Tu es quelqu’un de doux et de compréhensif, on peut compter sur toi pour un tas de choses dont je serais incapable de faire.

Kakashi reporta son attention sur le brun et brisa la distance qui les séparait en tendant une main, effleurant une fois de plus la joue du dauphin en un geste tendre. D’autres mots se bousculaient à ses lèvres, mais il n’osait pas les sortir, de peur d’effaroucher le chuunin déjà troublé par ses paroles. Iruka ne comprenait plus rien… Serrant les dents, il recula et se détourna de l’argenté, sifflant d’une voix tremblante alors que les larmes menaçaient de couler :

- Pourquoi fais tu ça ?! Ca t’amuses de ruiner mes espoirs avec des mots aussi durs puis de revenir l’instant d’après pour me consoler, me redonner des illusions ?!
- Iruka-san…
- Non… Je… J’ai cru à des choses mais ça ne sert à rien ! Alors tu ferais mieux de… Kakashi-san ?!

L’interpellé venait d’enlacer d’un bras la taille du dauphin et de son autre main, il baissait le fin tissu noir qui couvrait le bas de son visage. Iruka eut le souffle coupé par la beauté du ninja et le laissa caresser sa joue avec cette éternelle tendresse. A présent, il ne se demandait plus pourquoi de nombreuses femmes le courtisaient ou recherchaient sa compagnie… Se sentant rougir, le chuunin voulu détourner la tête mais la main glissa à son menton et le saisit doucement mais fermement.

- Ne me laisse pas Iruka.

Le cœur du dauphin se serra avant de se gonfler de joie. Combien de fois avait il rêvé de ces quelques mots ?! Se mordant la lèvre inférieure, Iruka ferma vivement les yeux, laissant couler sur ses joues deux larmes qui renvoyèrent le faible éclat de la lune. Déstabilisé par ce comportement, Kakashi fronça légèrement les sourcils et lâcha le menton du brun pour venir cueillir du bout des doigts les deux perles salées. L’argenté observa ensuite ses doigts humides, complètement désorienté. Son état ne fit que s’aggraver lorsqu’il sentit une main effleurer ses lèvres. Relevant les yeux, Kakashi plongea son regard dans celui, brillant, du chuunin et se sentit légèrement rougir. Ce qu’il pouvait y lire suffit à le rassurer, la peur d’être repoussée se volatilisa et le junin resserra son étreinte contre ce corps si longtemps désiré.

Iruka se sentait tellement bien. Son ventre était rempli de papillons et malgré l’impression absurde de ressembler à une de ces jeunes filles amourachées, il était heureux. Heureux de se lover contre le corps de Kakashi, heureux de sentir son regard sur lui, de le voir rougir autrement qu’en lisant ses livres absurdes (2). Le dauphin leva la tête vers l’argenté et déposa chastement ses lèvres sur les siennes, appréciant leur douceur mais Kakashi, loin de s’en suffire, saisit tendrement la nuque du brun et donna un petit coup de langue sur ses lèvres, quémandant l’accès. Dès cet instant, le baisé s’approfondit et se fit de plus en plus passionné, trahissant la frustration des deux hommes. Le dauphin se retrouva bientôt allongé sur le lit, deux mains chaudes se glissant sous son haut de soie alors que des dents martyrisaient délicieusement son cou.


- Kakashi… Attends un peu.
- Mm…
- J’ai vraiment du… Travail !

Le junin redressa la tête jusqu’à se retrouver face à face au brun et eut un sourire lascif à la limite de la perversité. Ses mèches de cheveux encadraient sauvagement son visage quasi angélique et son regard se plissa d’amusement. Il l’embrassa à nouveau, savourant l’idée de faire rougir non seulement les lèvres d’Iruka mais aussi ses joues… Ses mains remontèrent un peu plus et finirent par hotter le haut du chuunin, laissant un Kakashi contemplatif et de plus en plus en appétit pour ce corps enfin à sa disposition. Iruka l’observait en retour, ne sachant pas trop comment s’y prendre pour faire entendre raison au junin. Ils ne pouvaient pas le faire maintenant, il avait vraiment du travail et aucun retard n’était admis…

- Kakashi, je suis sérieux je…
- Je t’aime.

Le souffle du brun se coupa et il se sentit pâlir. Kakashi eut un sourire attendrit et l’embrassa chastement avant de descendre sur l’os de la mâchoire et d’obliquer nouveau sur la gorge. Il l’avait dis. Même si les mots étaient inutiles, il avait éprouvé le besoin de le faire et ne le regrettait pas à présent, c’était à Iruka de décider de la suite, de lui rendre ou pas ses sentiments mais dans les deux cas il saurait être patient. Pour le dauphin, la déclaration du junin était traîtresse, comment se refuser à présent qu’il se sentait comblé ? Posant les mains sur les joues de Kakashi, le brun lui releva fermement la tête et l’embrassa avec tendresse, laissant transparaître tout ses sentiments, son corps répondant librement aux caresses ininterrompues de l’argenté, la température semblant augmenter de minutes en minutes si cela était seulement possible. Souriant dans le baisé, le junin ferma les yeux et enlaça Iruka, une de ses mains se glissant sur les reins creusés du brun, se disant qu’il allait enfin passer une nuit sans cauchemars…


OWARI
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(1)
Iruka veut dire dauphin.
(2) On sait bien sûr des quels on parle ! XD Vive « Le paradis du batifolage »… Ou « Come come paradise » ou encore : « Icha icha paradaisu »… Vi je suis multilingue ^ _ ^

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